Charles BRIAND

Cherche Midi 1991.
Prix du manuscrit Sully Olivier de Serres 1991
9ème édition. 270 p

Quel est donc le secret d’Olga Fonteneau ? Pourquoi l’enfant qui lui ressemble a-t-il été déclaré « né de mère inconnue » ?

Au cours d’une soirée cette femme va se confier, raconter sa vie, son enfance, sa jeunesse, son mariage, sa fuite… et son insatiable recherche du bonheur.

Sa formidable volonté de vivre malgré la misère, la maladie, la guerre, les trahisons, le désespoir, la mort… Mais aussi les grands et les petits bonheurs de l’existence qu’elle sait dispenser autour d’elle.

Et enfin la naissance de celui dont elle dit avec des éclairs dans les yeux :

« C’est mon fils, né de mère inconnue »

France Loisirs 2002.
De Borée 2007.
4ème édition. 210 p

En 1936, Marguerite, une jeune paysanne participe à une fête aérienne. En la jetant dans les bras d’un garçon le destin lui laisse entrevoir un bonheur tout simple.

Mais c’est sans compter sur les événements terribles qui secouent la France et le monde entier à partir de 1939.

De cette période, Marguerite n’a rien oublié. Elle se souvient de tout l’amour qu’elle partageait avec son promis malgré la séparation, malgré l’absence de nouvelles, malgré la terrible attente de son retour.

Un retour que Marguerite va vivre intensément.

Mais l’homme qui lui revient n’est plus du tout le même que celui qui l’a quittée six ans plus tôt. La guerre a tout changé.

Roman. Cheminements. 2005. 410 p gros caractères

Josette, maman de deux bambins vient d’apprendre que son mari a été écrasé par sa moissonneuse.

Dans un cri de révolte, elle va nous révéler que du malheur elle en a déjà eu sa part. Et, durant cette nuit d’attente ou le destin du papa et de sa petite famille se joue, elle trouve une oreille attentive pour écouter son histoire.

L’histoire douloureuse… d’une enfance difficile, ballottée d’une famille à une autre. Et d’une jeunesse gâchée par les gestes déplacés d’un père indélicat. Obligée de fuir la maison familiale, finalement prise en charge… par des gens perdus dans la drogue… puis entraînée dans leur déchéance, elle finira par trouver le bonheur auprès de son mari et de leurs enfants.

Est-il possible que tout ça soit fini à cause d’un accident ?

– Mais c’est le portefeuille de Romain, ça. Mais c’est pas possible… c’est pas possible…

Essai. Paton 1996. 140 p

En vous proposant cette réflexion je sais très bien que vous allez réagir selon votre personnalité.

Soit limitée à un égo étriqué, incapable de sortir du cercle fermé où fleurissent les raisonnements oiseux fondés sur les grandes idées scientifico-politico-syndicalo-écolo-rétro-snobinardes. Si vous en êtes là, je vous en prie, ne perdez pas votre temps à lire la suite.

Soit ouverte au monde avec le souci d’apporter le bien-être à toutes les couches sociales, à commencer par celles dont nous faisons partie dans notre douce France.

Alors je vous propose de consacrer un peu de temps à essayer d’analyser les phénomènes biologiques et les contraintes économiques auxquels sont confrontés les paysans de notre pays pour remplir la mission qu’on attend d’eux:  nourrir les hommes.

Roman historique, Ex Aequo. 2011. 240 p

Prix du Conseil Général de l’Aube en 2012

Le 9 Avril 1919, François rentre de la guerre. Après avoir traversé la campagne allemande intacte, il découvre qu’en Champagne tout a été bouleversé par les quatre années de batailles, de tranchées, de bombardements, de gaz, de morts… de milliers de morts…

Dans le train qui le ramène chez lui il a tout le temps de se remémorer ce que sont ses origines et ce qu’il a vécu.

Depuis que son père a dû quitter son Alsace natale en 1871. Jusqu’à la grande manifestation des vignerons de l’Aube venus défiler dans Troyes pour demander la réhabilitation de leur vignoble séculaire dans la Zone d’Appellation du CHAMPAGNE

Le 9 Avril 1911, ils étaient 20.000, hommes, femmes, jeunes, portant les pancartes dont celle des vignerons de la Côte des Bar : LE BATAILLON DE FER

Roman historique, Ex Aequo. 2011. 230 p

Suite du Bataillon de Fer : Prix du Conseil Général

 Après la manifestation du 9 Avril 1911 à Troyes, François avait repris sa place sur la ferme de ses parents jusqu’à ce que la guerre vienne le surprendre et l’envoyer en Allemagne.

Après 1919, il se remettra au travail, se mariera, s’installera comme vigneron jusqu’au moment où une autre guerre l’enverra en captivité jusqu’en 1945.

C’est lors de son retour qu’il se découvrira père de famille  et qu’il aura l’honneur de pouvoir se considérer comme vigneron-récoltant-manipulant avec l’aide de son épouse et de son garçon…

Un garçon qui devra à son tour participer à une troisième guerre qui l’enverra vers le Sahara, au fin fond de l’Algérie. Mais c’est celui-là qui relancera leur affaire. Et… comment !

Après 50 ans de phylloxera et 50 ans d’exclusion il faudra une sacrée dose d’optimisme pour faire dire à celui qui rentre d’Algérie :

« Et si je m’installais avec vous pour déposer notre marque de Champagne ».

Roman, Aquiprint, 2014. 280 p.

Dans le Montfort de 1932, ils sont deux nouveaux paysans.

L’un, marié à 36 ans et père d’un garçon qui doit assurer la pérennité de la « dynastie ». Il a été installé par ses parents qui l’ont couvé depuis toujours. Et tellement gâté que les gens de Montfort l’ont surnommé… Le DUC.

L’autre, le manchot, son beau-frère, qui, après avoir démarré comme ouvrier agricole, a repris les terres d’un tonton et doit travailler dur pour élever… leurs trois filles.

Mais la nouveauté… qui les réunis… ou les sépare, c’est selon… c’est le fait qu’ils viennent de se partager les terres et les maisons des Beaumont de Montfort. Il est facile d’imaginer que ça va changer beaucoup de choses. Dans chacune des situations.

Alors on va regarder ça de près.

Roman, Aquiprint, 2014, 270 p

Accompagné de son épouse Solange, le propriétaire de la Farguevieille, une ferme de la commune d’Espignac dans la région de Toulouse, s’apprête à faire la connaissance de ses bordiers.

Désormais, il ne pourra que réussir ce qu’il a entrepris : faire de la Farguevieille la plus belle borde de la région. Et justifier le titre qu’il se donne, non sans quelque frémissement…

«  Monsieur Bâron-gne de la Fârguo-Bielho »

A partir de là, il décide d’engager la première action sans attendre. Vérifiant sa tenue de gentleman-ne farmer… comme il se qualifie lui-même, redressant sa grande taille… essayant plusieurs sourire…il pénètre dans la maison…

-Bon-on-jour… petite Mâdâ…me…

Récit, Aquiprint, 2014, 110 p

Sacrifier le cochon un matin d’hiver était une cérémonie annuelle bien propre à marquer l’esprit de l’enfant que j’étais dans les années 40 du XXe siècle.

Est-il possible que j’en aie décrit les moments dans des cahiers d’écolier dès l’âge de 15 ans. Pour les formaliser… pendant mon service militaire au Maroc. Pour les finaliser dans les années 2000, avec Marie-Jeanne, une fille qui, dans sa jeunesse, allait aider tonton Pierre dans ses « tours de cochon ».

Pour élever nos cinq enfants et régaler nos sept petits enfants, chaque année nous avons sacrifié notre cochon.

Et avec quel plaisir…

Et quel honneur…

Essai, PROD& COM, 2017, 230 p

Cette zone de plusieurs centaines de milliers d’hectares a longtemps été considérée comme l’une des plus pauvres de France.

De ces terres de rendzines sur craies nous avons réussi à faire l’une des régions agricoles les plus productives. Même si on a dû faire avec mille et une contraintes qui nous ont obligé à nous adapter. En y mettant des amendements et des engrais, du matériel moderne, les protections phytosanitaires, une bonne gestion et des industries de transformation nous l’avons toute transformée. Au point que certains veulent appeler cette période « les 30 glorieuses ».

Mais pourquoi trente ?…

Ce n’est pas fini que je sache…

Mots et expression patois. Cheminements 2002

Né en ANJOU dans la première moitié du XXe siècle, j’ai appris à parler auprès de mes parents et des habitants de Montfort.
Sans avoir un vrai patois, puisque nous parlions le français, nous devons pourtant reconnaître que nous l’écorchions passablement. Avec des mots et des expressions que nous prononcions sans nous en rendre compte puisque c’était notre langue maternelle.
Ayant quitté la région pour faire ma vie, j’ai été invité bien des années plus tard à replonger dans ma langue maternelle pour établir cette espèce de dictionnaire parce que, ne l’ayant plus parlé, mon patois était resté intact.
Pour les mots, mais surtout les expressions amusez-vous à les prononcer tout haut. Ceux qui vont vous entendre vont sûrement…
« se fend’ la yeull… à en pisser à la culott’ »

Le Cherche midi, 1993 et 5 éditions
Epuisé

Le Cherche midi, 1993 et 5 éditions
Epuisé

Cheminements, 2001
Epuisé

Cheminements, 2001
Epuisé